Comment bien dormir ? Tout comprendre sur le sommeil
Plus un tiers de notre vie : c'est le temps que l'on consacre au sommeil !
Pourquoi dort-on ?
La réponse est simple : on dort pour vivre ! Le sommeil est essentiel afin de préserver tous les aspects de notre santé, par exemple la croissance, la maturation cérébrale, le stockage et l’organisation de nouvelles connaissances…
En théorie, le sommeil semble assez simple : le soir, vous fermez les yeux quand vous commencez à vous sentir fatigués et après quelques minutes, vous vous sentez plonger vers un repos profond et réparateur.
Mais en pratique, ce n’est pas toujours aussi évident.
Comment une chose si instinctive peut sembler si compliquée ?
Le sommeil en quelques chiffres ! 1 h 30 de moins
C’est le temps de sommeil en moins des français comparé à 30 ans auparavant (source : Inserm)
7 h 16
C’était la durée du sommeil des français, en semaine, avant le premier confinement, selon l’enquête INSV/MGEN (2021)
45 %
C’est le pourcentage d’adultes de 25-45 ans qui considèrent dormir moins que ce dont ils ont besoin (source : Inserm)
L'organisation du sommeil
Notre vie quotidienne est rythmée par les états de veille et de sommeil, deux états physiologiques fondamentaux.
Le sommeil n’est pas continu, il est constitué de différents stades qui s’organisent de façon identique au cours de la nuit.
Chez le jeune adulte, le sommeil est constitué de 4 à 6 cycles successifs.
Un cycle de sommeil dure environ 90 minutes.
Les stades du sommeil
Quelque soit l’âge, on rencontre les mêmes stades : sommeil lent (composé du sommeil léger et profond) et le sommeil paradoxal (sommeil aux mouvements oculaires rapides).
C’est durant cette phase que l’on rêve !
Chaque cycle commence par un sommeil léger et se termine par un sommeil paradoxal.
Le sommeil profond est surtout présent dans la première moitié de la nuit alors que lessommeils léger et paradoxal sont plus abondants en deuxième moitié de nuit.
Nous ne sommes pas tous égaux
La quantité nécessaire et la qualité de sommeil varient d’une personne à l’autre.
L’environnement, l’hygiène et le rythme de vie jouent un rôle sur la capacité à dormir et bien récupérer lors d’une nuit de sommeil.
La génétique aiderait quant à elle à différencier les lève-tôt des couche-tard, ou les gros des petits dormeurs.
Schéma basé sur les études de l’Inserm : source
Conséquences
Manquer de sommeil
multiplie x 4 %
le risque d’attraper un rhume